La santé est un sujet qui de jour en jour préoccupe le genre humain. Si être en bonne santé est primordial, avoir une garantie financière en cas de maladie l’est encore plus. Il existe pour cela des mutuelles et assurances de santé qui malheureusement, ne couvrent pas toutes les maladies. La lecture de cet article vous donnera plus de détails sur les conditions qu’il faut remplir pour bénéficier d’un remboursement de bas de contention.
Achat de bas de contention sur prescription du médecin
Lorsque vous souscrivez à une assurance maladie, la compagnie vous rembourse en cas de dépenses liées à votre maladie. De même, lorsque vous achetez un bas de contention, vous pouvez demander un remboursement à votre assureur. Cependant, il y a des conditions à remplir avant de bénéficier dudit remboursement. La première condition à remplir est que l’achat de ce bas de contention doit être fait sur ordre du médecin traitant. Faut-il rappeler que l’utilisation du bas de contention devient une nécessité en cas de troubles veineux tels que les embolies pulmonaires, les varices. Il peut l’être aussi en cas de jambes lourdes, d’une phlébite ou après une opération chirurgicale. Ainsi, c’est sur la base de la gravité de votre insuffisance veineuse que votre médecin vous prescrit le produit de santé qu’il faut. Il faut aussi rappeler que ledit produit de santé (dans ce cas, bas de contention) doit expressément porter la mention « code LPPR Sécurité Sociale ». Sans cette mention, le produit ne serait pas pris en compte par l’assureur.
Montant pris en charge par l’assurance
À toutes fins utiles, faut-il rappeler que toutes les compagnies d’assurance maladie n’acceptent pas le remboursement d’achat de bas de contention. Les quelques-unes qui l’acceptent ne garantissent pas un remboursement total. Alors, il est indispensable de bien se renseigner sur les détails et les garanties avant de souscrire à une assurance ou mutuelle santé. Pour ce qui est du remboursement, un taux de 60 % du prix d’achat est remboursé. Ce taux peut s’étendre jusqu’à 100 % si la maladie est sur une longue période. Toutefois, il y a une limite (25 €) à ne pas dépasser.